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DE L'ARC-EN-CIEL JAILLIT UNE COLOMBE 
 
 
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DE L'ARC-EN-CIEL JAILLIT UNE COLOMBE-PARTIE 1

 
 
 
Titre : Roberto et le miraculeux voyage de l'Amour  
 
dans 
 
“ De l'arc-en-ciel jaillit une colombe ” 
40-ième épisode 
 
 
Amicalement et Fraternellement, Emilien Casali (Auteur) 
casali.emilien@wanadoo.fr 
 
 
 
Deuxième partie de la pièce qui porte le même titre : « De l'arc-en-ciel jaillit une colombe» (Pièce 2 de la série théâtrale 2012/2013 « Roberto et la colombe d'or) 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tous mes remerciements aux élèves de Madame Maria Miflor - CONCOURS SURPRISE, SURPRIZE AUTOMNE 2012 
Bianca Muscalagiu, Gabriela Glavcev, Matteo Caldarea, Oana Serban, Emilia Preda, Alexandra Stoienescu, Roxana Dragu, Simina Mogosanu, Andreea Achim, Ion Negret, Alexandra Taru, Alina Vilceanu, Andreea Cazan, Ionut Lascau, Roxana Dragu, Aurelia Voican, Ana Maria Burada, Alexandra Iovan, Maria Manea, Andreea Achim, Alexandra Udroiu, Larisa bala, Andreea Istrate, Andreea Tanase, Andrei Baranescu, Erica Dricu, Larisa Bala, Theodora Popescu, Mihai Flori, Alexandra Dediu, Cosmina Dolofan, Floriana Smarandin, Alexandra Iovan,  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 1  
 
La fumée d’or se dissipe peu à peu… 
 
 
 
 
 
Au début de l’automne par un bel été indien… 
 
Nous sommes sur l’île de Sein (Île-de-Sein) au large de la péninsule bretonne (Finistère) dans l’océan Atlantique, un îlot qui s’étend sur deux kilomètres à l’extrémité ouest duquel se trouve le grand phare d’Ar Men… 
 
L’action se déroule dans « le gîte du chêne vert », petite maisonnette aux volets bleus située au bord de la mer en face de laquelle on aperçoit un petit pont sur pilotis pour amarrer les bateaux et un chêne vert… 
 
 
 
 
 
Tandis que Miss Maryl lit un livre confortablement installée sur un fauteuil, Roberto (chapeau noir sur la tête) frappe sur le clavier de son ordinateur portable… 
 
 
 
 
 
 
MISS MARYL, confortablement installée sur un fauteuil, lit une nouvelle à voix haute 
« Cher Roberto, 
Comment allez-vous? Moi, je suis contente d’être au collège. 
 
C’est un moment important pour moi, j’ai eu des vacances inoubliables. 
En juillet, j’ai été à la mer avec mes parents. Le matin, j’attendais avec beaucoup d’impatience le moment où l’on allait à la plage. Je me voyais déjà jouer sur le sable chaud ou nager dans la mer un peu froide. A midi, nous rentrions à l’hôtel pour manger et nous reposer. Le soir, nous nous promenions et nous regardions les vagues de la mer agitée qui se heurtaient contre les rochers. Cette image était magnifique ! Chaque jour, durant mon séjour, j’allais admirer les vagues qui caressaient la terre. C’était comme si je regardais un film, à ce point j’étais captivée par le spectacle de la nature. 
 
 
 
 
Quand le jour du départ est arrivé, j’ai compris avec tristesse que j’allais quitter la mer, ma belle mer. 
 
Combien j’aurais voulu arrêter le temps ! 
 
Avant de quitter le littoral, nous nous sommes arrêtés un peu à Constanta voir les joyeux dauphins. 
Nous voilà partis ! Après deux jours de voyage en voiture, nous sommes arrivés à Craiova. 
 
Je me suis reposée quelques jours et puis je suis allée à la campagne chez mes grands-parents. 
 
 
 
 
 
Je rencontrais chaque jour mes amies et mes amis. On se rappelait les belles histoires vécues à l’école primaire. Nous étions émus à l’idée que nous allions devenir des élèves au collège. 
 
Dès le mois d’août, je suis allée avec mes parents faire des achats pour la nouvelle année scolaire. Le cartable, les cahiers, les stylos…tout était là et j’attendais la rentrée. 
 
 
 
 
 
Les belles vacances d’été ! Je ne les oublierai jamais. 
Et vous ? Vous avez passé de belles vacances ? Voudriez- vous m’en parler ?  
 
J’attends de vos nouvelles, Mihaela » 
NOUVELLE N°3 de Mademoiselle Mihaela Popescu, V-e C, Collège National Ştefan Velovan Velovan – Professeur coordinateur : Maria Miflor (29.09.2012) 
 
 
 
 
 
Roberto (chapeau noir sur la tête) frappe sur son clavier laissant échapper le son d’une musique mélodieuse… 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le vent souffle et les volets claquent… 
 
MISS MARYL, le livre à la main 
Depuis combien de temps sommes-nous sur l’île de Sein, Roberto ?  
 
 
 
 
 
 
ROBERTO (Chapeau noir sur la tête), le nez collé sur son ordinateur portable 
Quelques jours seulement. 
 
 
 
 
 
 
MISS MARYL, le livre à la main 
Avez-vous terminé le chapitre 9 de vos mémoires ?  
 
ROBERTO (Chapeau noir sur la tête), regarde à droite et à gauche 
Pas encore. 
 
 
 
 
 
MISS MARYL, le livre à la main 
Le temps se gâte, dirait-on ?! 
 
 
 
 
 
 
ROBERTO (Chapeau noir sur la tête) 
Bon sang ! Mais où est passée Mademoiselle colombe ? 
 
MISS MARYL, confortablement installée sur un fauteuil 
Où voulez-vous qu’elle aille ? L’île de Sein ne fait que 2 kilomètres de long.  
 
 
 
 
 
ROBERTO (Chapeau noir sur la tête) 
Et si jamais la tempête fait rage ? Elle pourrait bien se perdre !? 
 
 
 
 
 
MISS MARYL, confortablement installée sur un fauteuil 
Elle vous manque à ce point-là ? 
 
ROBERTO (Chapeau noir sur la tête), sort 
Je vais aller la chercher. A tout de suite ! 
 
Un nuage de fumée d’or envahit les lieux… 
 
 
 
 
 
FIN DE LA SCENE 1 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 2 
 
Le nuage de fumée d’or se dissipe… 
 
Pendant ce temps-là, à l’autre bout de l’île de Sein… 
 
 
 
 
 
Le bonhomme de neige (un chapeau noir sur la tête) a la tête dans les nuages et Anabella (la chatte rose gris) marche le long de la plage de sable éclairée par des étoiles brillantes… 
 
Le vent souffle… 
 
 
 
 
 
LE BONHOMME DE NEIGE (chapeau noir sur la tête), marche le long de la plage en chantant, la tête dans les nuages 
« Al di La… La la la la la… La la la la la… la la la… »  
 
 
 
 
 
 
ANABELLA (Chatte rose gris), qui marche à ses côtés 
Aujourd’hui, je te trouve bien mélancolique, bonhomme de neige. 
 
 
 
 
 
LE BONHOMME DE NEIGE (chapeau noir sur la tête) 
Ma femme me manque, Anabella. 
 
ANABELLA 
Tu n’es plus tout seul, je suis auprès de toi maintenant.  
 
 
 
 
 
LE BONHOMME DE NEIGE (chapeau noir sur la tête) 
Ce n’est pas pareil avec toi. Avec la dame de neige, je filais le parfait amour cet été au bord du lac… jusqu’à ce que ce rayon de soleil vienne interrompre notre lune de miel. J’en ai encore les larmes aux yeux. 
 
 
 
 
 
ANABELLA 
Je m’en souviens comme si c’était hier. La pauvre dame a fondu en l’espace de quelques secondes. 
 
LE BONHOMME DE NEIGE (chapeau noir sur la tête) 
Cesse de remuer le couteau dans la plaie, ma fille. Cette situation est trop pénible pour moi.  
 
 
 
 
 
ANABELLA 
Une chose est sûre, Madame neige aurait été ravie de se balader sur la plage. 
 
LE BONHOMME DE NEIGE (chapeau noir sur la tête) 
Les bienfaits de l’air marin lui aurait fait le plus grand bien, effectivement. (Son chapeau s’envole) Zut alors ! Mon chapeau s’est envolé ! (Il court derrière le chapeau)  
 
Le chapeau tombe dans l’eau… 
 
 
 
 
 
ANABELLA 
Te voilà dans de beaux draps, bonhomme ! 
 
 
 
 
 
 
LE BONHOMME DE NEIGE (chapeau noir sur la tête) 
Fais quelque chose, Anabella ! Aide-moi à récupérer mon chapeau dans l’eau ! 
 
 
 
 
 
ANABELLA 
Je regrette, mais je ne suis pas ton chien. 
 
LE BONHOMME DE NEIGE 
Tu sais bien que je ne peux pas mettre les pieds dans l’eau. 
 
 
 
 
 
 
ANABELLA 
Eh bien moi, j’ai peur de l’eau.  
 
LE BONHOMME DE NEIGE 
C’est mon chapeau qui me tient en vie ! C’est lui qui me donne le pouvoir d’affronter toutes les saisons. Je risque de fondre d’une minute à l’autre maintenant que je ne le porte plus sur ma tête. 
 
 
 
 
 
ANABELLA, lui plonge dans les bras 
Je t’en supplie, ne pars pas, bonhomme. Reste avec moi ! 
 
C’est alors qu’un nuage apparaît dans le ciel, poussé par le vent, à l’intérieur duquel la Dame de neige est prisonnière… 
 
 
 
 
 
LA DAME DE NEIGE, prisonnière du nuage, récitant un poème à haute voix 
« Pendant la nuit,  
Le ciel étoilé sourit mélancoliquement. 
Ressemblant à des perles dorées,  
Les étoiles nous saluent timidement. 
Du parfum de lys se glisse, 
Par la fenêtre, silencieusement. 
Une belle parole demeure 
Ou c’est un rêve perdu éternellement ?! 
 
L’image d’un été impeccable s’est envolée, 
Profondément, un jour, 
Mais l’harmonie soupire encore désespérée,  
Après une chance à l’amour. 
La Lune divine règne derrière 
L’ombre d’une lumière légère. 
La seule pensée d’une réussite sans peine 
N’est qu’une illusion sans veine.  
 
Discrètement, le grillon joue, assidu, 
Les ballades des nuits perdues. 
Un sourire serein cherche à monter 
Les marches du véritable succès 
Et je découvre, toujours étonnée, 
Au travers des passagers désirs, 
Qu’il y a tant d’harmonie cachée 
Dans tous mes souvenirs. »  
Poème N°2 (L’HARMONIE) de Mademoiselle Doriana Gherghina, VI-e A, Collège National “Ştefan Velovan” – Professeur coordinateur : Maria Miflor (02.10.2012) 
 
 
 
 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, avec Anabella dans ses bras 
Je n’en crois pas mes yeux ! Tu vois ce que je vois, Anabella ? 
 
ANABELLA 
Une lueur d’espoir !  
 
 
 
 
 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, avec Anabella dans ses bras, s’écrit en apercevant le nuage  
Est-ce bien vous, Dame de neige ? Mais que faites-vous dans ce nuage ? 
 
LA DAME DE NEIGE, prisonnière du nuage  
Ce nuage me retient prisonnière depuis plusieurs semaines.  
 
 
 
 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, avec Anabella dans ses bras 
Et moi qui pensais que vous aviez disparue à tout jamais ! Quelle joie de vous retrouver ! Venez donc jusqu’à moi que je puisse vous prendre par la main comme autrefois. 
 
LA DAME DE NEIGE, prisonnière du nuage  
Ce sera pour une autre fois, mon bonhomme.  
 
LE BONHOMME DE NEIGE, avec Anabella dans ses bras 
C’est que vous me manquez cruellement depuis trois mois.  
 
LA DAME DE NEIGE, prisonnière du nuage  
Hélas, je ne fais que passer. Rendez-vous à une prochaine fois ! 
 
Le vent pousse le nuage… 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, avec Anabella dans ses bras 
Mais quand vous reverrais-je à nouveau, dame de neige ?  
 
LA DAME DE NEIGE, prisonnière du nuage repoussé par le vent 
Sans doute pendant les vacances de Noël !?  
 
LE BONHOMME DE NEIGE, avec Anabella dans ses bras 
Et où cela ? 
 
 
 
 
 
LA DAME DE NEIGE, prisonnière du nuage repoussé par le vent 
Là où le vent m’emportera ! Au revoir, mon bonhomme !  
 
 
Le vent emporte très loin le nuage dans lequel la dame de neige est retenue prisonnière… 
 
Le bonhomme de neige (Anabella dans ses bras) salue le nuage qui s’en va… 
 
 
FIN DE LA SCENE 2 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 3 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, avec Anabella dans ses bras 
Jour et nuit, je penserai à vous, Dame de neige ! 
 
ANABELLA (chatte rose gris), dans les bras du bonhomme de neige 
Moi aussi ! Je prierai pour que les vacances de Noël arrivent le plus vite possible. 
 
UN DAUPHIN, jaillit hors de l’eau avec le chapeau noir sur sa tête 
Hello, les amis ! Lequel d’entre vous a perdu son chapeau noir ? 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, avec Anabella dans ses bras 
C’est moi ! Tu veux bien le rapporter jusqu’ici. 
 
UN DAUPHIN, lance le chapeau noir avec son bec 
Voilà pour toi, mon ami ! A l’intérieur, tu y découvriras une enveloppe dans laquelle Mihai donne de ses nouvelles à Roberto… car c’est bien chez lui que tu te rends avec Anabella, n’est-ce pas ? 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, avec Anabella dans ses bras 
Cela ne te regarde pas. 
 
ANABELLA (chatte rose gris), saute à terre pour récupérer le chapeau noir 
Tu as deviné, mon coco ! (Elle ramasse le chapeau, place la main à l’intérieur et en ressort une enveloppe qu’elle ouvre, puis en lit le contenu à haute voix)  
« Cher Roberto, 
Comment allez-vous ? Moi, je sais déjà dire : « Ça va très bien ! », « Ça va bien ! » et « Ça va… ». 
 
Je suis en cinquième année au collège et j’aime bien aller à l’école.  
 
Je veux vous parler dans ma lettre d’une seule chose : ma passion pour le football. Pendant les vacances d’été, je n’ai pas quitté notre ville, parce que mon frère est trop petit pour voyager. Alors, mes parents m’ont parlé d’un club sportif, l’école « Gică Popescu ».  
 
En été, j’y suis allé quatre fois par semaine. J’ai constaté que le football est très beau, mais en même temps douloureux. Ce sport est devenu pour moi comme une troisième maison. J’y ai appris qu’il faut savoir être généreux et non pas égoïste. 
 
Maintenant, quand les cours ont commencé, je veux travailler aussi bien à l’école qu’à l’entraînement. Recevez mes meilleurs sentiments, monsieur ! » 
Mihai 
NOUVELLE N°4 de Monsieur Mihai Idita, V-e C, Collège National « Ştefan Velovan » – Professeur coordinateur : Maria Miflor (02.10.2012) 
Anabella replonge l’enveloppe dans le chapeau… 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, se saisit chapeau qu’il place sur sa tête 
Bon, ce n’est pas tout, ma jolie… nous devons reprendre notre route avant qu’il fasse nuit. 
 
UN DAUPHIN 
Un instant, les amis ! Où courez-vous ainsi ? 
 
LE BONHOMME DE NEIGE (Chapeau noir sur la tête) 
Nulle part. 
 
ANABELLA (chatte rose gris) 
On cherche une petite maison sur la plage.  
 
LE BONHOMME DE NEIGE 
Ne lui dis rien, Anabella.  
 
ANABELLA (chatte rose gris) 
En fait, on ne sait pas trop où elle se trouve !? 
 
UN DAUPHIN 
Je parie que vous allez chez Roberto. 
 
ANABELLA (chatte rose gris) 
A ta place, Dauphin, je me mêlerai de mes affaires.  
 
ANABELLA (chatte rose gris) 
Laisse-le parler, gros bonhomme ! Pour une fois que je rencontre un gentilhomme sur mon chemin.  
 
LE BONHOMME DE NEIGE 
Jusqu’à preuve du contraire, je ne me souviens pas t’avoir maltraité, ma fille. 
 
ANABELLA (chatte rose gris) 
Ça n’a rien à voir avec ce que tu crois, mon vieux. 
 
LE BONHOMME DE NEIGE 
Mais alors, cela a à voir avec quoi ? 
 
 
ANABELLA (chatte rose gris) 
Tu sais… ce n’est pas la même chose avec toi. Moi, je suis célibataire alors que toi tu es fiancé avec la dame de neige. (Elle lui fait une petite tape sur l’épaule) Si tu veux bien aller jouer ailleurs ! Je souhaiterais m’entretenir les yeux dans les yeux avec le beau gosse. (Elle bondit en direction du dauphin)  
Je vois qu’on ne peut rien te cacher à toi. 
 
LE DAUPHIN 
Mon petit doigt ne me trompe jamais. 
 
ANABELLA (chatte rose gris), à hauteur du dauphin 
Dis-moi, beau gosse… la maison de Roberto se trouve bien tout droit ? 
 
LE DAUPHIN 
Toujours tout droit ! Il n’y a qu’une maison sur la plage. Tu ne peux pas te tromper, ma jolie ! 
 
ANABELLA (chatte rose gris), grimpe sur le dos du dauphin 
Tu penses que Roberto sera content de nous voir ?  
 
LE DAUPHIN 
Certainement. Mais je te préviens… il n’est pas tout seul.  
 
ANABELLA (chatte rose gris), placée sur le dos du dauphin 
Je suppose que Miss Maryl l’accompagne.  
 
LE DAUPHIN 
A toi non plus, on ne peut rien de cacher, ma jolie. 
 
ANABELLA (chatte rose gris), placée sur le dos du dauphin 
Mon petit doigt ne sert pas seulement à me gratter l’oreille, beau gosse !  
 
LE BONHOMME DE NEIGE (Chapeau noir sur la tête) 
Mademoiselle Colombe est là aussi ? 
 
ANABELLA (chatte rose gris), placée sur le dos du dauphin 
Quelle question ! Où veux-tu qu’elle soit ? 
 
LE BONHOMME DE NEIGE (Chapeau noir sur la tête) 
Je me demande si elle est capable de voyager sans lui ? 
 
ANABELLA (chatte rose gris), placée sur le dos du dauphin 
Où veux-tu qu’elle aille sans son coco ? 
 
LE DAUPHIN 
L’autre jour, je me suis amusé comme un fou avec elle sur la plage. C’était génial comme tout ! 
 
ANABELLA (chatte rose gris), placée sur le dos du dauphin  
Entends-tu cela, Bonhomme de neige ? Mademoiselle colombe tourne également autour du beau gosse.  
 
LE DAUPHIN 
C’était juste une aventure sans lendemain.  
 
ANABELLA (chatte rose gris), placée sur le dos du dauphin, se bouche les oreilles 
Je ne veux rien savoir du tout !  
 
LE DAUPHIN 
Nous avons dansés toute la nuit au clair de lune. 
 
ANABELLA (chatte rose gris), placée sur le dos du dauphin 
Tu me raconteras ta vie une autre fois, beau gosse. (Elle saute dans les bras du bonhomme de neige) Qu’est-ce qu’on attend pour partir, bonhomme ? Ce dauphin m’enquiquine ! Allons-y ! 
 
Le bonhomme de neige reprend sa course avec Anabella dans ses bras… 
 
FIN DE LA SCENE 3 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 4 
 
LE DAUPHIN 
Tu ne veux pas t’amuser avec moi, Anabella ? 
 
ANABELLA (chatte rose gris), dans les bras du bonhomme de neige 
N’y compte pas, l’ami ! Après ce que tu m’as fait… 
 
LE DAUPHIN 
Je n’ai rien fait du tout ! Qu’est-ce qu’elle raconte ? 
 
ANABELLA (chatte rose gris), dans les bras du bonhomme de neige 
Je trouve que tu te précipites un peu trop vite sur la première venue, beau gosse ! 
LE DAUPHIN 
Mais enfin, pour qui me prends-tu, ma jolie ? 
 
ANABELLA (chatte rose gris), dans les bras du bonhomme de neige 
Pour un gros coureur de jupon ! 
 
LE DAUPHIN 
Mais pas du tout, pas du tout !  
 
ANABELLA (chatte rose gris), dans les bras du bonhomme de neige 
Mais si, mais si ! 
 
LE DAUPHIN 
Ce n’est pas ce que tu crois. Je te le jure ! 
 
ANABELLA (chatte rose gris), dans les bras du bonhomme de neige 
Tu ferais bien de ne pas jurer.  
 
LE DAUPHIN 
Après le dîner dansant… 
 
ANABELLA (chatte rose gris), dans les bras du bonhomme de neige 
Je vois que monsieur le dauphin se paie du bon temps en mon absence. 
 
LE DAUPHIN 
Mais je ne savais pas que tu allais venir. 
 
ANABELLA (chatte rose gris), dans les bras du bonhomme de neige 
Il fallait le prévoir. 
 
LE DAUPHIN 
Je ne le pouvais pas le prévoir puisque tu n’existais pas encore dans ma vie.  
 
ANABELLA (chatte rose gris), dans les bras du bonhomme de neige 
C’est ça, prends-moi pour une pomme !  
 
LE DAUPHIN 
Je le jure ! 
 
ANABELLA (chatte rose gris), dans les bras du bonhomme de neige 
Des paroles, des paroles et rien que des paroles ! Sinon, que s’est-il passé après le dîner ?  
 
LE DAUPHIN 
Ensuite, je l’ai emmenée en ballade chez la reine des sirènes. 
 
ANABELLA (chatte rose gris), dans les bras du bonhomme de neige 
C’est qui cette sirène ? 
 
LE DAUPHIN 
Elle vit dans une grotte à vingt mille lieues sous les mers. Souvent, je me rends chez elle pour écouter ses histoires. Je te jure que c’est la vérité ! 
 
ANABELLA (chatte rose gris), dans les bras du bonhomme de neige, lui fait un petit signe de la main 
J’en ai assez entendu pour ce soir. Au revoir, Monsieur le dauphin !  
 
LE DAUPHIN, bondit hors de l’eau 
Ne me quitte pas, baby !  
 
ANABELLA (chatte rose gris), dans les bras du bonhomme de neige 
Tu aurais dû m’attendre ! 
 
LE DAUPHIN, bondit hors de l’eau 
Cette fille me rend dingo ! Aide-moi à la convaincre de ma bonne foi, Bonhomme de neige !  
 
LE BONHOMME DE NEIGE (Chapeau noir sur la tête) 
Ce sera difficile, beau gosse, Anabella a un sacré caractère !  
 
ANABELLA (chatte rose gris), dans les bras du bonhomme de neige, salue le dauphin 
Tant pis pour toi ! Goodbye, beau gosse ! (Elle frappe sur l’épaule du bonhomme de neige) Plus vite, cocher ! Ce n’est pas le moment de t’endormir sur tes lauriers ! La route de l’Harmonie est encore longue ! Allez ! Hu ! Hu ! Hu ! 
 
LE DAUPHIN, bondit hors de l’eau 
Reviens-moi, je t’en supplie, ma jolie ! 
 
ANABELLA (chatte rose gris), dans les bras du bonhomme de neige, salue le dauphin 
Cours toujours, beau gosse ! (En aparté) C’est elle ou moi ! Je ne te laisse pas le choix ! Bye, bye ! (Elle frappe sur l’épaule du bonhomme de neige) Toujours tout droit, cocher !  
 
 
LE BONHOMME DE NEIGE (Chapeau noir sur la tête), court sur la plage avec Anabella dans ses bras 
Allons-y gaiement ! Youpi !  
 
ANABELLA (chatte rose gris), se saisit du chapeau  
Nous ne sommes plus très loin du but, gros bonhomme ! Hu ! Hu ! Hu ! (Elle se saisit du chapeau noir du bonhomme de neige et y plonge sa patte) Longue vie à la rose !  
 
Anabella lance des pétales de roses en l’air qui forment un tapis sur son chemin… 
 
LE BONHOMME DE NEIGE (Chapeau noir sur la tête), bondit sur la plage avec Anabella dans ses bras, en récitant un poème 
« Harmonie, harmonie, 
Notre fleur si jolie! 
Sans lutte, sans différends, 
La paix infinie tu défends. 
 
Pour l’amour tu lutterais 
Et la paix tu nous rendrais 
C’est pourquoi je t’aime bien 
Et chaque fois je t’appelle : « Viens ! » 
Poème N°3 (HARMONIE, HARMONIE!) de Monsieur Dragoş Rusoiu, V-e B, Collège National « Stefan Velovan » – Professeur coordinateur : Maria Miflor (03.10.2012) 
 
 
 
FIN DE LA SCENE 4 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 5 
 
 
 
 
 
Pendant ce temps-là à l’autre bout de la plage… 
L’action se déroule sur le bord de mer, en face de la petite maisonnette aux volets bleus « le gîte du chêne vert » face à quoi l’on aperçoit un petit pont sur pilotis pour amarrer les bateaux et un chêne vert… 
 
Les nuages envahissent le ciel… 
 
ROBERTO, sort de la maison et cherche la colombe sur la plage  
Ohé ! Jolie colombe ! Es-tu là ? Rentre à la maison ! Il se fait tard !  
 
ALIOTH (L’étoile de la grande ourse), apparait dans un habit lumineux à hauteur de Roberto avec une rose à la main en récitant un poème 
« Baiser ! rose trémière au jardin des caresses! 
Vif accompagnement sur le clavier des dents 
Des doux refrains qu'Amour chante en les coeurs ardents 
Avec sa voix d'archange aux langueurs charmeresses! 
Sonore et gracieux Baiser, divin Baiser! 
Volupté non pareille, ivresse inénarrable! 
Salut! l'homme, penché sur ta coupe adorable, 
S'y grise d'un bonheur qu'il ne sait épuiser. 
Comme le vin du Rhin et comme la musique, 
Tu consoles et tu berces, et le chagrin 
Expire avec la moue en ton pli purpurin... 
Qu'un plus grand, Goethe ou Will, te dresse un vers classique : 
Moi, je ne puis, chétif trouvère de Paris, 
T'offrir que ce bouquet de strophes enfantines : 
Sois bénin, et pour prix, sur les lèvres mutines 
D'Une que je connais, Baiser, descends, et ris. » 
(Il Bacio – Poèmes Saturnien - Paul Verlaine) 
 
 
 
 
 
ROBERTO, se saisit de la rose 
« Toute personne souhaiterait 
De l’harmonie au monde entier 
De la paix et du bonheur 
Sans haine et sans horreurs. 
 
Soignons le monde qui nous entoure 
Comme on soignerait une fleur, avec amour. 
Traitons les hommes en amis chéris 
Et vivons en harmonie ! » 
Poème N°4 (HARMONIE) de Mademoiselle Valentina Buşu , VI-e A, Collège National « Ştefan Velovan » – Professeur coordinateur : Maria Miflor (03.10.2012) 
 
 
 
 
 
ALIOTH (L’étoile de la grande ourse), lui adresse la parole  
« La meilleure façon pour faire revenir ta belle colombe serait de lui offrir cette rose, mon ami ! » 
 
ROBERTO, qui hume l'arôme de la rose  
Que dis-tu ? 
 
LA ROSE, lui adresse la parole  
Ton esprit est très préoccupé, ces temps-ci. 
 
ROBERTO, qui hume l'arôme de la rose  
Tu as raison, Alioth, mon ami Alioth ! Tu arrives à point nommé pour m’aider à retrouver la trace de la colombe qui a disparu dans la journée sans laisser d’adresse.  
 
LA ROSE, lui adresse la parole  
Rends-toi au bout du pont pilotis et invoque le Dieu Lug ! Alors, la lumière jaillira !  
 
ROBERTO, marche sur le petit pont (sur pilotis) de la plage avec sa rose à la main qu’il présente au ciel tout en invoquant le dieu de la mer 
« Je t’en conjure, Dieu Lug, aide-moi à retrouver la trace de ma colombe !  
 
Il s’avance jusqu’au bout du pont…  
 
Soudain, un rayon de soleil traverse les nuages… 
 
Puis un arc-en-ciel apparaît dans le ciel… 
 
Le petit pont sur pilotis se transforme en escalier qui grimpe jusqu’au ciel que gravite lentement Roberto (sa rose à la main) jusqu’à son sommet… 
 
De l’arc-en-ciel jaillit une colombe d’Or… 
 
LA COLOMBE D’OR, jaillit de l’arc-en-ciel lisant une nouvelle 
Cher Roberto, Je n’ai jamais trouvé le temps d’écrire aux garçons parce que j’ai beaucoup travaillé en math, j’ai dessiné pour mon professeur de français, mais, aujourd’hui, je commence ma grande vie épistolaire avec toi et je suis heureuse de le faire, surtout que ton nom coïncide avec celui de mon ami.  
J’ai profité de mes vacances pour me refaire une santé. J’ai passé mes vacances dans un village perdu au milieu des vignes et des vergers où je me suis sentie tellement près de la nature. Les randonnées au pied des collines étaient vraiment agréables. Je suis blonde aux cheveux crépus, dorés et, comme dans le poème de Mihai Eminescu à cause de la chaleur, j’étais rouge comme une pomme et toute la nature qui m’entourait me semblait être le décor de mes aventures, pas d’aventures amoureuses, on parle simplement de la géométrie de mes promenades, n’est-ce pas ? « Honni soit qui mal y pense ! », nous dit notre professeur de français, en citant je ne me rappelle quel Louis… 
 
Pendant les vacances on n’a pas cours, de programmes, on est libre, on cherche toujours quelque chose de nouveau, on se fait des amis. C’est super les vacances d’été sur la plage ou dans la forêt : fraises, framboises, pêches… en été, il y a le choix, même l’embarras d’en choisir et c’est délicieux. Tout le monde aime les vacances, mais il y a certains vacanciers qui savent en tirer le meilleur profit, tandis que d’autres reviennent encore plus fatigués….  
 
Quelles que soient nos envies ou nos destinations de vacances, l’important est d’en profiter, disent, de plus en plus agaçant, les slogans, mais moi, je considère que je sais partager mes vacances avec ceux qui m'entourent et accepter les propositions de nous divertir en faisant des baignades dans la rivière, des excursions à pied à proximité du village ou des camp de jeunesse. J’aurais aimé que vous fusse un des nôtres et que, le soir, on vous récitât en latin, une strophe de mon génial poème : « Supra Noctem fascinantem / Tollit se superba luna / Quies somnium ubique / Noctem bona ! », ce qui, en français, serait comme ça : « Oh, splendeurs de minuit / Quand la lune ravissante / est tranquille et somnolente / Bonne nuit ! » J’ai un peu gâté la rime, je l’ai faite embrassée, tandis qu’elle était croisée, mais j’ai fait de mon mieux pour te faire comprendre l’extase de ces vers dans un cadre d’une beauté pérenne. Nous avons, certainement, profité de nos vacances pour nous refaire le plein d’énergie. Maintenant, c’est une nouvelle aventure qui commence : ce qu’on appelle une bonne rentrée c’est, avant tout un bon départ. Nous devons nous organiser et travailler notre forme pour mettre de notre côté toutes les chances de succès. Si je daigne approfondir mes pensées,… Je vous embrasse de tout mon cœur, avec mes peines taches de rousseur !  
NOUVELLE N°7 de Mademoiselle ALEXANDRA GLAVAN, X-e F, Collège National “Tudor Vladimirescu”, Targu-Jiu, professeur coordinateur Calota Rodica - (07.10.2012) 
 
C’est alors qu’un dauphin jaillit hors de l’eau pour se saisir de la rose avec son bec qu’il emporte au fond de la mer…  
 
Roberto se jette à la mer… son chapeau noir tombe sur la place en face de la petite maison… Un nuage de fumée d’or envahit les lieux… 
 
FIN DE LA SCENE 5 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 6 
 
 
 
Le nuage de fume d’or se dissipe… 
 
L’action se déroule dans « la grotte de la sirène » sous les profondeurs de la mer où se tient le dauphin avec la rose au bec… 
 
ROBERTO apparaît dans la grotte à la nage 
J’ai assez couru comme ça ! Tu veux bien me rendre ma rose, Monsieur le dauphin.  
 
LE DAUPHIN, se déplace dans la grotte, tenant une rose au bout de sa nageoire 
A qui est-elle destinée ?  
 
ROBERTO 
Je ne te le dirai pas. 
 
LE DAUPHIN, se déplace dans la grotte, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Je parie qu’il s’agit de Mademoiselle colombe.  
 
ROBERTO 
Comment as-tu deviné ? 
 
LE DAUPHIN, se déplace dans la grotte, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Tu crois peut-être que je ne te vois pas jouer avec elle sur la plage depuis ton arrivée dans l’île ? 
 
ROBERTO 
Depuis quand tu m’espionnes-tu ? Mais d’abord, où sommes-nous exactement ? 
 
LE DAUPHIN, se déplace dans la grotte, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Nous sommes dans la grotte de la sirène. Et pour répondre à ta première question… il se trouve qu’on entend chanter la colombe jusqu’à l’autre bout de l’île… ce qui a eu pour effet d’attirer mon attention, voilà tout.  
 
ROBERTO 
J’adore quand ma colombe me chante des petites berceuses ! Entre elle et moi, c’est une grande histoire d’amitié. 
 
 
LE DAUPHIN, se déplace dans la grotte, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Une histoire d’amitié qui te fait tourner la tête. Et pendant ce temps-là, tu ne fais rien d’autre.  
 
ROBERTO 
Tu insinues quoi par-là ?... que je me la coule douce ? 
 
LE DAUPHIN, se déplace dans la grotte, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Je n’insinue rien du tout. Je constate simplement que tu n’écris plus depuis la fin de l’été.  
 
ROBERTO 
C’est faux ! En ce moment, j’écris le chapitre 9 de mes mémoires. 
 
LE DAUPHIN, se déplace dans la grotte, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Laisse-moi rire ! Ça fait une éternité que tu t’y consacres.  
 
ROBERTO 
Tu exagères. Je l’ai commencé en juin dernier. 
 
LE DAUPHIN, se déplace dans la grotte, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Je te signale que nous serons bientôt en décembre. Il semblerait que tu as pris du retard !?... Il est grand temps que tu te réveilles, mon ami !  
 
ROBERTO 
Trèves de plaisanterie ! Rends-moi ma rose !  
 
LE DAUPHIN, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Tu te reposes un peu trop sur tes lauriers depuis quelques temps, tandis que tes petits amis de Roumanywood ont repris le chemin de l’école en septembre dernier.  
 
ROBERTO 
Je ne vois pas le rapport avec ma rose ? 
 
LE DAUPHIN, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Ils sont à ta recherche.  
 
ROBERTO 
Je te demande pardon ?  
 
LE DAUPHIN, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Ils ont d’importantes nouvelles à te communiquer. Ecoute donc ce que l’un d’entre eux a à te dire à propos de ses vacances d’été. Je doute que tu puisses rester insensible. (Il lit la nouvelle à haute voix) 
« Cher Roberto,  
Pendant les vacances d’été je suis restée à la maison. Donc, je me suis presque chaque jour ennuyée. 
 
Je suis allée seulement chez mes grands-parents. Là, j’y ai découvert un autre monde : du matin jusqu’au soir, je suis restée dehors avec mes amis.  
 
Le temps est passé très vite et me voilà du nouveau à Biled. 
 
Un soir, en revenant de Timisoara, j’ai vu mes amis dans la rue. Je suis restée avec eux jusqu'à 23 heures.  
 
La première partie des vacances a été ennuyeuse et la seconde a été une véritable joie. 
 
Malheureusement, c’est la rentrée. Depuis trois semaines je vais à l’école. Peut-être que j’irai à l’étranger l’année prochaine, chez mes autres grands-parents. » 
NOUVELLE N°8 de Mademoiselle Andreea Mocan - VII-e A - Liceul Tehnologic « Petre Mitroi » Biled/Timiş/Roumanie - Prof. Corina Fenichiu (08.10.2012) 
 
ROBERTO 
Mon dieu ! Mais où avais-je mis ma tête ? Mais bien sûr ! L’école a repris en septembre ! 
 
LE DAUPHIN, tenant une rose au bout de sa nageoire 
C’est ce que je m’évertue à t’expliquer depuis tout à l’heure, andouille ! N’est-ce pas, Mademoiselle rose que j’ai raison ? 
 
LA ROSE, lit une nouvelle à haute voix 
« Cher Roberto, 
 
J’ai le grand plaisir de t’écrire et l’occasion de te faire mon partenaire de confession. 
 
Pendant ces vacances d’été, je suis tombé amoureux d’une ravissante fille de mon âge, blonde comme un ange, et qui a une voix de sirène et que je chicane parfois, en lui disant que sa voix frise le polystyrène. Mais elle ne se fâche pas contre moi, car elle est très intelligente et elle a le goût de l’humour. D’ailleurs, elle est une fille de bonne famille et de bon aloi et partageons tous les moments soient-il bon, soient-ils mauvais de notre vie. 
 
Je ‘lai accompagnée à tous les spectacles de danse, de musique et de théâtre, car moi aussi, je suis passionnée de ces arts et de point de vue, elle ma compagnie idéale.  
 
Maintenant, nous sommes en train de lire « L’idiote » de dostoîewski et nous sommes tellement captivés par cette lecture exquise, que j’ai difficilement trouvé le temps de concevoir cette lettre.  
 
A bientôt, ton indimenticable ami,  
NOUVELLE N°12 de Monsieur Radu Stochitoiu, XI-ème B - Collège National « Tudor Vladimirescu » - professeur coordinatrice : Rodica Calota (12.10.2012) 
 
ROBERTO 
Les nouvelles sont fraîches, semble-t-il !? 
 
LE DAUPHIN, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Tu n’es pas encore au bout de tes surprises, Roberto. 
 
ROBERTO 
Tu dis que mes amis sont à ma recherche ? 
 
LE DAUPHIN, se déplace dans la grotte avec sa rose au bec 
Bianca Wonder Plume et ses copines sont en route pour l’île de sein à l’heure qu’il est.  
 
ROBERTO 
Vraiment ?  
 
LE DAUPHIN 
Mademoiselle a souhaité reprendre l’aventure à tes côtés. Je crois bien que Floriana et Doriana font également parties du voyage !?  
 
ROBERTO 
Sais-tu si Larisa est avec elles ? 
 
LE DAUPHIN 
Surprise, Surprize ! 
 
ROBERTO 
Il faut que je remonte immédiatement à la surface de l’eau afin d’accueillir mes petites amies.  
 
LE DAUPHIN, se déplace dans la grotte avec sa rose au bec 
Suis-moi ! J’ai quelqu’un à te présenter.  
 
Le dauphin entraîne Roberto au fond de la grotte… 
 
LA ROSE, lit une nouvelle à haute voix 
« Cher Roberto, 
 
D’abord je m’excuse d’avoir le courage d’entreprendre une correspondance avec le célèbre héros de l’épopée des « Compagnons Balladins » , à ce que j’ai appris de mes collègues, mais je m’entête à t’écrire car j’aime cette méthode d’améliorer mon style et de cultiver mon courage de parler aux autres. 
 
Pendant mes vacances d’été, j’ai été à la campagne et j’ai aidé ma grand-mère aux besoins quotidiens, car elle est âgée et malade et je l’aime beaucoup.  
 
J’ai participé à la cueillette des légumes : tomates, concombres, aubergines, piments, ensuite à la cueillette des fruits : cerises, pêches, fraises, Griottes, pommes, poires et prunes. J’ai aidé grand-mère à préparer les délicieuses confitures que tout le monde apprécie, surtout mon père. 
 
Mais ce que j’ai aimé le plus c’est la rentrée du foin aux doux éclatements du coucher dans le crissement des cigales qui m’a fait penser aux origines du lyrisme bucoliques.  
 
Je vous invite, cher Roberto, à venir, l’été prochain chez moi, c’est-à-dire chez ma grand-mère, Ana, pour vous régaler de ses friandises et de cette atmosphère inoubliable !  
 
Je vous embrasse avec tendresse. 
NOUVELLE N°14 de Mademoiselle Diana Iulia Copaci, XI-ième B - Collège National « Tudor Vladimirescu » - Roumanie - professeur coordinatrice : Rodica Calota (12.10.2012) 
 
 
Un nuage de fumée d’or envahit la grotte…  
 
FIN DE LA SCENE 6 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 6 
 
Le nuage de fume d’or se dissipe… 
 
L’action se déroule dans « la grotte de la sirène » sous les profondeurs de la mer où se tient le dauphin tenant la rose au bout de sa nageoire… 
 
ROBERTO apparaît dans la grotte à la nage 
J’ai assez couru comme ça ! Tu veux bien me rendre ma rose, Monsieur le dauphin.  
LE DAUPHIN, se déplace dans la grotte, tenant une rose au bout de sa nageoire 
A qui est-elle destinée ?  
 
ROBERTO 
Je ne te le dirai pas. 
 
LE DAUPHIN, se déplace dans la grotte, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Petit coquin ! Je sais bien qu’il s’agit de Mademoiselle colombe.  
 
ROBERTO 
Comment as-tu deviné ? 
 
LE DAUPHIN, se déplace dans la grotte, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Tu crois peut-être que je ne te vois pas jouer avec elle sur la plage depuis ton arrivée dans l’île ? 
 
ROBERTO 
Depuis quand m’espionnes-tu ? Mais d’abord, où sommes-nous exactement ? 
 
LE DAUPHIN, se déplace dans la grotte, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Nous sommes dans la grotte de la sirène. Et pour répondre à ta première question… il se trouve qu’on entend chanter la colombe jusqu’à l’autre bout de l’île de la Bretagne… ce qui a eu pour effet d’attirer mon attention.  
 
ROBERTO 
Ce que j’adore quand ma colombe me susurre des petites berceuses à mon oreille ! Entre elle et moi, c’est une grande histoire d’amitié. 
 
LE DAUPHIN, se déplace dans la grotte, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Une histoire d’amitié qui te fait tourner la tête. Et pendant ce temps-là, tu ne fais rien d’autre.  
 
ROBERTO 
Tu insinues quoi par-là ?... que je me la coule douce ? 
 
LE DAUPHIN, se déplace dans la grotte, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Je n’insinue rien du tout. Je constate simplement que tu n’écris plus depuis la fin de l’été.  
 
ROBERTO 
C’est faux ! En ce moment, j’écris le chapitre 9 de mes mémoires. 
 
LE DAUPHIN, se déplace dans la grotte, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Laisse-moi rire ! Ça fait une éternité que tu te consacres à ce chapitre.  
 
ROBERTO 
Tu exagères, dauphin ! J’ai commencé en juin dernier. 
 
LE DAUPHIN, se déplace dans la grotte, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Et nous sommes en décembre. Tu as pris beaucoup de retard, semble-t-il !?... Il serait temps que tu te réveilles, mon ami !  
 
ROBERTO 
Trèves de plaisanterie ! Rends-moi ma rose !  
 
LE DAUPHIN, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Tu te reposes un peu trop sur tes lauriers alors que tes petits amis de Roumanywood ont repris le chemin de l’école en septembre dernier.  
 
ROBERTO 
Je ne vois pas le rapport avec ma rose ? 
 
LE DAUPHIN, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Ils sont à ta recherche depuis la rentrée des classes.  
 
ROBERTO, s’écrit 
Quoi ? Comment ça ? 
 
LE DAUPHIN, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Ils ont d’importantes nouvelles à te communiquer. Ecoute donc ce que l’un d’entre eux a à te dire à propos de ses vacances d’été. Je doute que tu puisses rester insensible. (Il lit la nouvelle à haute voix) 
« Cher Roberto,  
Pendant les vacances d’été je suis restée à la maison. Donc, je me suis presque chaque jour ennuyée. 
 
Je suis allée seulement chez mes grands-parents. Là, j’y ai découvert un autre monde : du matin jusqu’au soir, je suis restée dehors avec mes amis.  
 
Le temps est passé très vite et me voilà du nouveau à Biled. 
Un soir, en revenant de Timisoara, j’ai vu mes amis dans la rue. Je suis restée avec eux jusqu'à 23 heures.  
 
La première partie des vacances a été ennuyeuse et la seconde a été une véritable joie. 
Malheureusement, c’est la rentrée. Depuis trois semaines je vais à l’école. Peut-être que j’irai à l’étranger l’année prochaine, chez mes autres grands-parents. » 
NOUVELLE N°8 de Mademoiselle Andreea Mocan - VII-e A - Liceul Tehnologic « Petre Mitroi » Biled/Timiş/Roumanie - Prof. Corina Fenichiu (08.10.2012) 
 
ROBERTO 
Mais où avais-je mis ma tête ? Mais bien sûr ! L’école a repris en septembre ! 
 
LE DAUPHIN, tenant une rose au bout de sa nageoire 
C’est bien ce que je disais, andouille ! (Il adresse la parole à la rose) N’est-ce pas, Mademoiselle rose que j’ai raison ? 
 
LA ROSE, lit une nouvelle à haute voix 
« Cher Roberto, 
J’ai le grand plaisir de t’écrire et l’occasion de te faire mon partenaire de confession. 
Pendant ces vacances d’été, je suis tombé amoureux d’une ravissante fille de mon âge, blonde comme un ange, et qui a une voix de sirène et que je chicane parfois, en lui disant que sa voix frise le polystyrène. Mais elle ne se fâche pas contre moi, car elle est très intelligente et elle a le goût de l’humour. D’ailleurs, elle est une fille de bonne famille et de bon aloi et partageons tous les moments soient-il bon, soient-ils mauvais de notre vie. 
Je ‘lai accompagnée à tous les spectacles de danse, de musique et de théâtre, car moi aussi, je suis passionnée de ces arts et de point de vue, elle ma compagnie idéale.  
 
Maintenant, nous sommes en train de lire « L’idiote » de dostoîewski et nous sommes tellement captivés par cette lecture exquise, que j’ai difficilement trouvé le temps de concevoir cette lettre.  
 
A bientôt, ton indimenticable ami,  
NOUVELLE N°12 de Monsieur Radu Stochitoiu, XI-ème B - Collège National « Tudor Vladimirescu » - professeur coordinatrice : Rodica Calota (12.10.2012) 
 
ROBERTO 
Les nouvelles sont fraîches, dirait-on !? 
 
LE DAUPHIN, tenant une rose au bout de sa nageoire 
Tu n’es pas encore au bout de tes surprises, Roberto. 
 
ROBERTO 
Tu dis que mes amis sont à ma recherche ? 
 
LE DAUPHIN, se déplace dans la grotte avec sa rose au bec 
Bianca Wonder Plume et ses copines sont en route pour l’île de sein à l’heure qu’il est.  
 
ROBERTO 
Vraiment ?  
 
LE DAUPHIN 
Mademoiselle a souhaité reprendre l’aventure à tes côtés. Je crois bien que Floriana et Doriana font également parties du voyage !?  
 
ROBERTO 
Sais-tu si Larisa est avec elles ? 
 
LE DAUPHIN 
Surprise, Surprize ! 
 
ROBERTO 
Il faut que je remonte immédiatement à la surface de l’eau afin d’accueillir mes petites amies.  
 
LE DAUPHIN, se déplace dans la grotte avec sa rose au bec 
Suis-moi ! J’ai quelqu’un à te présenter.  
 
Le dauphin entraîne Roberto au fond de la grotte… 
 
LA ROSE, lit une nouvelle à haute voix 
« Cher Roberto, 
 
D’abord je m’excuse d’avoir le courage d’entreprendre une correspondance avec le célèbre héros de l’épopée des « Compagnons Balladins » , à ce que j’ai appris de mes collègues, mais je m’entête à t’écrire car j’aime cette méthode d’améliorer mon style et de cultiver mon courage de parler aux autres. 
Pendant mes vacances d’été, j’ai été à la campagne et j’ai aidé ma grand-mère aux besoins quotidiens, car elle est âgée et malade et je l’aime beaucoup.  
 
J’ai participé à la cueillette des légumes : tomates, concombres, aubergines, piments, ensuite à la cueillette des fruits : cerises, pêches, fraises, Griottes, pommes, poires et prunes. J’ai aidé grand-mère à préparer les délicieuses confitures que tout le monde apprécie, surtout mon père. 
 
Mais ce que j’ai aimé le plus c’est la rentrée du foin aux doux éclatements du coucher dans le crissement des cigales qui m’a fait penser aux origines du lyrisme bucoliques.  
Je vous invite, cher Roberto, à venir, l’été prochain chez moi, c’est-à-dire chez ma grand-mère, Ana, pour vous régaler de ses friandises et de cette atmosphère inoubliable !  
Je vous embrasse avec tendresse. 
NOUVELLE N°14 de Mademoiselle Diana Iulia Copaci, XI-ième B - Collège National « Tudor Vladimirescu » - Roumanie - professeur coordinatrice : Rodica Calota (12.10.2012) 
 
Un nuage de fumée d’or envahit la grotte… 
 
FIN DE LA SCENE 6 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 7 
 
 
Le nuage de fumée d’or se dissipe peu à peu… 
 
Pendant ce temps-là… 
 
L’action se déroule au bord de la mer, en face de la petite maisonnette aux volets bleus « le gîte du chêne vert » face à quoi l’on aperçoit un petit pont sur pilotis pour amarrer les bateaux et un chêne vert… 
 
On aperçoit la Salamandre (magnifique goélette) au large de la côte éclairée par un faisceau de lumière que les étoiles de l’univers projettent… 
 
La lumière est allumée à l’intérieur de la maisonnette aux volets bleus… 
 
LE BONHOMME DE NEIGE (chapeau noir sur la tête), surgit avec Anabella (chatte rose gris) dans ses bras  
J’aperçois de la lumière à l’intérieur.  
 
ANABELLA, dans les bras du bonhomme de neige 
Tu crois vraiment que Roberto et Miss Maryl seront là ?  
 
LE BONHOMME DE NEIGE (chapeau noir sur la tête), avec Anabella (chatte rose gris) dans ses bras  
Monsieur le dauphin m’a assuré qu’ils vivaient dans la petite maisonnette aux volets bleus. 
 
ALIOTH (L’étoile de la grande ourse), qui porte un chapeau noir sur la tête, apparait dans un habit lumineux au-dessus du bonhomme de neige 
Halte là ! N’allez pas plus loin, mes amis ! Vous êtes arrivés à bon port ! 
 
LE BONHOMME DE NEIGE (chapeau noir sur la tête), avec Anabella (chatte rose gris) dans ses bras  
Qui va là ?  
 
ALIOTH (L’étoile de la grande ourse), qui porte un chapeau noir sur la tête, placé au-dessus du bonhomme de neige, fait un petit signe de la main 
Coucou ! Par ici !  
 
ANABELLA 
Je n’en crois pas mes yeux ! Youpi ! (Elle saute de joie) 
 
LE BONHOMME DE NEIGE (chapeau noir sur la tête), avec Anabella (chatte rose gris) dans ses bras  
Qu’est-ce qui te rend si joyeuse, ma fille ? Ce n’est qu’une étoile ! 
 
ANABELLA, saute de joie 
Une étoile qui éclaire mon chemin ! Youpi ! Mon ami Alioth est de retour !  
 
ALIOTH (L’étoile de la grande ourse), qui porte un chapeau noir sur la tête, se place à la hauteur d’Anabella en lui tendant les bras  
Qu’attends-tu pour venir me faire la fête, minette ?  
 
ANABELLA, plonge dans les bras d’Alioth 
Quelle joie de te revoir sur terre, beau chevalier ! Youpi ! 
 
ALIOTH (L’étoile de la grande ourse), un chapeau noir sur la tête et Anabella dans ses bras 
J’apporte avec moi de bonnes nouvelles. 
 
ANABELLA, dans les bras d’Alioth 
J’adore les bonnes nouvelles ! Youpi ! 
 
LE BONHOMME DE NEIGE (chapeau noir sur la tête), avec Anabella (chatte rose gris) dans ses bras  
Tu ne me présentes pas ton ami, Anabella ? 
 
ANABELLA, dans les bras d’Alioth 
Le chevalier Alioth est un bon copain que j’ai rencontré l’hiver dernier dans l’espace. Grace à lui, j’ai fait la connaissance de Billy l’ours blanc qui vit sur l’île Xanadu. Je ne suis pas prête d’oublier le séjour merveilleux que j’ai passé avec lui au bord du lac de cristal à l’ombre d’un cocotier. Billy me manque beaucoup !  
 
LE BONHOMME DE NEIGE (chapeau noir sur la tête) 
Eh bien… puisque tu tiens tellement à ton nounours, va donc le rejoindre sur son île.  
 
ANABELLA, dans les bras d’Alioth  
Ce n’est pas la porte à côté !  
 
ALIOTH (L’étoile de la grande ourse), qui porte un chapeau noir sur la tête, avec Anabella dans ses bras  
La planète Titan se trouve à 1300 millions d’année de la terre.  
 
MISS MARYL, sort de la maison avec une lanterne 
C’est vous, Roberto ? Ohé ! (Elle se déplace dans le noir avec sa lanterne) Je ne vous vois pas !? Où êtes-vous ? 
 
Anabella prend rapidement la fuite en compagnie du bonhomme de neige en direction du grand chêne… 
 
ALIOTH (L’étoile de la grande ourse), un chapeau noir sur la tête  
Bonsoir, Miss Maryl !  
 
MISS MARYL, éclaire Alioth avec sa lanterne  
Chevalier Alioth ! Quelle surprise !  
 
ALIOTH (L’étoile de la grande ourse), soulève son chapeau noir 
Devinez qui m’accompagne ?  
 
4 papillons sortent du chapeau noir : Bianca Wonder Plume (Papillon rouge), 
Floriana Wonder Plume (papillon orange), Doriana Poids-Plume (Papillon rose) et Alexandra Poids-Plume (Papillon bleu jaune rouge) qui transporte la hotte du père Noël avec elle… 
 
ALIOTH (L’étoile de la grande ourse), dépose son chapeau noir sur la tête 
Ces demoiselles vous cherchent partout depuis la fin de l’été.  
 
Les quatre papillons tournent autour de Miss Maryl en laissant échapper de la poussière d’or qui se répand dans l’air… 
 
BIANCA WONDER PLUME (Papillon rouge), tourne autour de Miss Maryl en récitant un poème, tout en laissant échapper de la poussière d’or 
« Du soleil et des fleurs aux couleurs d’antan, 
Des papillons qui touchent la terre timidement,  
Des oiseaux qui flottent en rond dans les cieux, 
Des enfants qui rient en courant joyeux, 
Le chuchotement des sources bénies, 
Des arbres fleuris,  
C’est toi, l’harmonie ?! 
 
Tous se donnent la main : 
Le Soleil et la Lune,  
La Terre et le Ciel,  
Le vent et le chant.  
La vie est sereine, 
L’harmonie sans fin. » 
Poème N°5 (C’est toi ?!) de Mademoiselle Bianca Ionica, VII-e A, Collège National Ştefan Velovan – Professeur coordinateur : Maria Miflor (16.10.2012) 
 
Bianca (papillon rouge) va se poser sur l’épaule du bonhomme de neige… 
 
FLORIANA WONDER PLUME (papillon orange), tourne autour de Miss Maryl en récitant un poème, tout en laissant échapper de la poussière d’or 
« L’Harmonie, la parole magique souvent prononcée, 
Au fond, qu’est-ce que c’est ? 
Je vais vous dire ce que je crois : 
C’est vivre chaque jour avec joie. 
Dans les moments les plus simples de la vie, 
Je découvre souvent de l’harmonie : 
Autour de la table, en famille, 
Ou à l’école, à côté de mes amis. 
Voilà pourquoi elle est pour moi un mot chéri. » 
Poème N°6 (Harmonie) de Mademoiselle Oana Serban, V-e A, Collège National Ştefan Velovan – Professeur coordinateur : Maria Miflor (16.10.2012) 
 
Floriana (papillon orange) se pose sur l’épaule du bonhomme de neige… 
 
Doriana Poids-Plume (Papillon rose) continue de tourner autour de Miss Maryl tout en répandant de la poudre d’or… 
 
Alexandra Poids-Plume …  
 
ALEXANDRA (Papillon bleu jaune rouge), dépose la hotte du père Noël au pied de Miss Maryl 
Que dites-vous de cela, Miss Maryl ? 
 
MISS MARYL, éclaire la hotte du père Noël repose à ses pieds 
De quoi s’agit-il ? (Puis elle éclaire Alexandra avec sa lanterne) Mais d’où viens-tu, papillon ? Je ne crois pas vous connaître, toi et tes copines ?! 
 
DORIANA (Papillon rose), fait plusieurs tours sur elle-même et prend l’apparence d’une jeune fille 
En êtes-vous vraiment certaine, ma petite dame ? Ce n’est pas du tout ce qu’on m’a dit à l’école ! Il parait que vous connaissez le prénom de chaque membre du Club. 
 
ALEXANDRA WONDER PLUME ((Papillon bleu jaune rouge) se porte à sa hauteur 
Nous faisons parties du club des Compagnons Balladins de Craiova.  
 
DORIANA POIDS-PLUME, (Jeune fille) 
Cette saison, c’est nous qui avons été désignées pour figurer au générique des futures épisodes de Roberto. 
 
MISS MARYL 
Mais encore ?...  
 
DORIANA POIDS-PLUME (jeune fille) 
Vous n’avez pas l’air convaincu par nos propos !? Bianca et Floriana « Double Wonder Plumes » n’arrêtent pas de parler de vous dans la cour de l’école.  
 
MISS MARYL 
Bianca et Floriana « Double Wonder Plumes », dis-tu ?... (Elle réfléchit) Enfin, bref ! Cela n’explique pas votre présence sur l’île de Sein au début du mois de décembre ?! 
 
ALEXANDRA POIDS-PLUME, fait plusieurs tours sur elle-même et prend l’apparence d’une jeune fille 
Nous sommes venues offrir cette hotte à Roberto en signe d’amitié. (Elle désigne la hotte avec le doigt) 
 
BIANCA WONDER PLUME, se porte à hauteur de Miss Maryl, fait plusieurs tours sur elle-même et prend son apparence de jeune fille 
La hotte du père Noël contient de nombreuses « surprises, SURPRIZE ! » 
 
MISS MARYL 
Mais qu’est-ce que tu fais ici, Bianca Poids-Plume ? 
 
BIANCA WONDER PLUME 
Ex poids-Plume ! Je suis une grande fille maintenant.  
 
FLORIANA WONDER PLUME, se porte à hauteur de Miss Maryl, fait plusieurs tours sur elle-même et prend son apparence de jeune fille 
Bianca et moi avons pris 8 centimètres cette année !  
 
MISS MARYL 
Vous ne devriez pas être à l’école, les filles ?  
 
BIANCA WONDER PLUME (jeune fille) 
Floriana et moi avons décidé de reprendre l’aventure à vos côtés.  
 
MISS MARYL 
Madame Maria doit sûrement s’inquiéter à l’heure qu’il est !? Tout ça n’est pas très sérieux, Mesdemoiselles ! 
 
FLORIANA WONDER PLUME (jeune fille) 
Justement… c’est notre professeur qui nous a envoyé jusqu’ici.  
 
ALEXANDRA POIDS-PLUME 
D’ailleurs, c’est elle qui nous a remis la hotte du père Noël destinée à Roberto.  
 
MISS MARYL 
Cette année, mon compagnons et moi n’allons nulle part. Nous comptons couler des jours tranquilles sur cette île. Je regrette, mais vous êtes venues ici pour rien.  
 
BIANCA WONDER PLUME (jeune fille) 
Ça vous dérange si on reste quelques jours dans l’Île avec lui ? 
 
MISS MARYL 
C’est impossible ! Ces jours-ci, Roberto est occupé à écrire le chapitre 9 de ses mémoires. Vous devez rentrer chez vous, Mesdemoiselles. 
 
DORIANA POIDS-PLUME (jeune fille) 
Avant de partir, on peut aller lui dire bonjour ? 
 
MISS MARYL 
Il s’est absenté cet après-midi. J’ignore à quelle heure il rentrera !? Je lui remettrai la hotte à son retour, c’est promis ! Sur ces mots, je vous dis « bye, bye, les filles ! » (Elle poursuit son chemin) 
 
ALIOTH (L’étoile de la grande ourse), son chapeau noir sur la tête 
Un instant, Miss Maryl ! Vous ne pouvez pas partir comme ça. Bianca et ses copines ont fait un long voyage et elles sont très fatiguées. 
 
MISS MARYL 
Dans ce cas, elles peuvent occuper la chambre d’amis pour une nuit. Elles repartiront demain à l’aube. 
 
BIANCA WONDER PLUME (Papillon rouge), se porte à sa hauteur 
Tu ne regardes pas dans la hotte, Miss Maryl ?  
 
MISS MARYL 
Plus tard, Bianca...  
 
ALIOTH, (L’étoile de la grande ourse), son chapeau noir sur la tête, entraîne les quatre filles jusqu’à la chambre 
Suivez-moi, Mesdemoiselles, je vais vous conduire jusqu’à la chambre d’amis.  
 
Les quatre filles (Bianca, Doriana, Floriana et Alexandra) se dirigent vers la maison en emportant la hotte du père Noël, guidées par Alioth (l’étoile de la grande ourse)… 
 
FIN DE LA SCENE 7 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 8 
 
Après quoi, Miss Maryl se dirige vers le grand chêne sa lanterne à la main… 
 
Le bonhomme de neige est placé sous le chêne… 
 
Anabella est perchée sur une branche de l’arbre… 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, placé sous le grand chêne, retire son chapeau pour la saluer  
Mes hommages, ma petite dame ! 
 
MISS MARYL, éclaire le bonhomme de neige avec sa lanterne 
Que faites-vous ici, bonhomme de neige ?  
 
LE BONHOMME DE NEIGE, placé sous le grand chêne, le chapeau noir dans une main  
Moi non plus, je ne pouvais pas me passer de vous.  
 
MISS MARYL 
Vous auriez mieux fait de rester à Roumanywood. Nous ne sommes pas disponibles. 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, placé sous le grand chêne, le chapeau noir dans une main  
L’été a été très chaud ! J’ai hâte de retrouver l’hiver ! 
 
MISS MARYL 
Votre dame n’est pas venue avec vous ?  
 
LE BONHOMME DE NEIGE (Le chapeau noir dans une main), lui fait le baisemain 
C’est une longue histoire… je n’ai pas le temps de vous expliquer. Vous voulez bien m’indiquer ma chambre, s’il vous plait. 
 
ANABELLA, bondit de l’arbre et s’approche de Miss Maryl 
Madame neige a fondu comme un glaçon.  
 
MISS MARYL, l’éclaire avec sa lanterne 
Tu es là aussi, Anabella !  
 
ANABELLA 
Je suis venue prendre des nouvelles de mon coco. Comment va-t-il ? 
 
MISS MARYL, l’éclaire avec sa lanterne 
Roberto se porte comme un charme. Alors comme ça, Madame neige a fondu. Explique-toi, ma fille ! 
 
ANABELLA, s’approche de Miss Maryl 
C’est arrivé au milieu de l’été. La pauvre n’y a vu que du feu ! 
 
LE BONHOMME DE NEIGE 
Ne remue pas le couteau dans la plaie, Anabella ! C’est assez douloureux comme ça ! 
 
MISS MARYL, éclaire le bonhomme de neige avec sa lanterne, Anabella à ses pieds 
Qu’est-ce qui ne va pas, mon petit bonhomme ?  
 
LE BONHOMME DE NEIGE 
Il s’agit d’une affaire privée.  
 
MISS MARYL, éclaire le bonhomme de neige avec sa lanterne, Anabella à ses pieds 
Vous savez bien que vous pouvez tout me dire.  
 
LE BONHOMME DE NEIGE 
La route a été longue. Je suis fatigué.  
 
ANABELLA, placée à côté de Miss Maryl 
Et moi, j’ai faim ! Je mangerais bien une cuisse de poulet à cette heure-ci. 
 
MISS MARYL, les éclaire avec sa lanterne 
Rentrez à la maison, mes amis ! Vous trouverez des pommes chips sur la table de la cuisine ! Je vais chercher Roberto. A tout de suite ! (Elle quitte les lieux)  
 
Anabella et le bonhomme de neige rentre dans la maisonnette aux volets bleus… 
 
Miss Maryl éclaire le chêne avec la lanterne… 
 
ALIOTH (L’étoile de la grande ourse), surgit, le chapeau noir sur la tête 
Les enfants sont couchés à présent ! Où allez-vous comme ça ? 
 
MISS MARYL, l’éclaire avec sa lanterne 
Encore toi, Alioth ! Excuse-moi, mais je n’ai pas le temps… 
 
ALIOTH (L’étoile de la grande ourse), lui tend une enveloppe, le chapeau noir sur la tête 
J’ai une nouvelle à vous remettre, Miss Maryl ! (Il lui tend une enveloppe) Voyez plutôt !  
 
MISS MARYL, l’éclaire avec sa lanterne 
Je peux savoir ce que fait le chapeau noir de Roberto sur votre tête ?  
 
ALIOTH (L’étoile de la grande ourse), lui tend le chapeau, se place devant Miss Maryl 
C’est seulement maintenant que vous vous en apercevez ? 
 
MISS MARYL, l’éclaire avec sa lanterne 
J’avais la tête ailleurs. Mais comment se fait-il que... ? Où est Roberto ?... Que lui est-il arrivé ? 
 
ALIOTH (L’étoile de la grande ourse), le chapeau noir à la main, placé devant Miss Maryl, l’enveloppe à la main 
Que du bonheur, rassure-toi ! Ton compagnon est allé chercher des paroles harmonieuses à vingt mille lieues sous la mer. (Il lui tend l’enveloppe) Tu remettras ce message à Roberto à son retour. « Que l’harmonie soit avec vous ! » J’allais oublier… (il lui tend le chapeau noir) Si vous voulez bien rendre le chapeau à son propriétaire. A bientôt ! 
Alioth lui remet le chapeau et disparaît dans le ciel en laissant échapper derrière lui une fumée aux couleurs de l’arc-en-ciel… 
 
MISS MARYL, place le chapeau noir sur sa tête et dirige sa lanterne sur le message qu’elle lit à haute voix sous le grand chêne 
 
« Cher Roberto, 
 
Bonjour! Comment allez-vous? Vous ne me connaissez pas, mais moi, je vous connais. Ma sœur, Larisa, m’a beaucoup parlé de vous. Je suis contente de pouvoir, à mon tour, vous écrire. 
 
Je vais vous parler d’abord de mon voyage à la montagne. Je ne sais pas si vous avez vu « Transalpina », une région montagneuse de chez nous, que je trouve magnifique. Comme vous le savez, cet été il a fait très chaud chez nous.  
 
A la fin d’une semaine quand la chaleur était caniculaire, moi et ma famille on a quitté la ville et on est partis à la recherche d’un peu de fraicheur. Il faisait beau et nous étions heureux de voyager. Plus nous avancions, plus les montagnes me semblaient « grandir », comme des géants. Petit à petit, les nuages descendaient et nous caressaient délicatement. Nous n’arrêtions pas de monter. A un moment donné, nous sommes arrivés sur la plus haute montagne, « Păpuşa/ La Poupée ». Le panorama était magnifique. Le monde d’où je venais me semblait maintenant si petit ! Des points éparpillés dans l’espace, tantôt immobiles, tantôt en mouvement continu. 
 
Nous avons passé la nuit dans une auberge, au pied de la montagne. Le lendemain, nous devions rentrer chez nous. Nous sommes partis assez tôt et je regardais les montagnes comme on regarde des amies qu’on doit quitter : avec un peu de tristesse.  
 
D’autres paysages s’ouvraient devant moi. Vers midi, nous sommes arrivés à Obârşia Lotrului. C’est là que nous avons déjeuné. 
 
Une fois arrivés à la maison, il nous semblait que le temps s’était trop vite envolé pendant notre voyage. Cela arrive toujours quand on vit des moments heureux. Vous ne trouvez pas ?! 
 
Voilà, en quelques mots, l’histoire d’un des plus beaux souvenirs de mes vacances. 
 
J’attends de vos nouvelles ! 
 
Amitiés, Denisa 
NOUVELLE N°17 de Mademoiselle Denisa Dumitraşcu, V-ième B, Collège National Ştefan Velovan– Professeur coordinateur : Maria Miflor (19.10.2012) 
 
Le nuage de fumée arc-en-ciel envahit les lieux… 
 
 
FIN DE LA SCENE 8 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 9 
 
Le nuage de fumée arc-en-ciel se dissipe… 
 
Pendant ce temps-là à 20 mille lieues sous la mer… 
 
L’action se déroule toujours dans la grotte… 
 
Un gros coquillage est placé au fond de la grotte…  
 
 
 
ROBERTO, surgit sur le dos du dauphin, une rose à la main 
C’est encore loin, monsieur le dauphin ? 
 
LE DAUPHIN, qui transporte Roberto sur son dos 
Nous sommes arrivés, Roberto !  
 
ROBERTO 
Et maintenant, je fais quoi ?  
 
LE DAUPHIN, s’approche du gros coquillage 
Regarde attentivement et dis-moi ce que tu vois.  
 
ROBERTO 
Il y a un gros coquillage.  
 
LE DAUPHIN 
Mais encore ? 
 
ROBERTO 
Rien d’autre. 
 
LE DAUPHIN 
Descends et va voir de plus près ! 
 
ROBERTO, se dirige vers le gros coquillage avec sa rose à la main 
Tu me fais perdre mon temps. Je ferais mieux de retourner à la maison. 
 
LE DAUPHIN, fait un saut en l’air et s’enfuit  
Bon voyage, Roberto !  
 
ROBERTO, fait demi-tour, sa rose à la main 
Qu’est-ce que tu fais ? Attends ! Où vas-tu ?  
 
LE DAUPHIN 
Rendez-vous sous d’autres latitudes !  
 
ROBERTO, la rose à la main, se parlant à lui-même 
C’est malin de sa part ! Je fais comment pour retourner sur l’île ?  
 
C’est alors que le gros coquillage s’ouvre en deux… 
 
LA SIRENE, est allongée à l’intérieur du coquillage, le livre d’or à la main 
« Cher Roberto, 
 
Bonjour! Comment allez-vous?  
 
Je sais que vous ne me connaissez pas encore, mais j’espère qu’on se rencontrera un jour. 
 
Dans cette première lettre je vais vous parler de mon séjour à Mamaia, parce que cela a été vraiment formidable. La mer était propre et le sable fin. J’ai découvert un pont d’où j’ai pu voir les petits poissons qui nageaient dans  
l’eau transparente. 
 
Ma chambre d’hôtel donnait sur la mer. J’aimais regarder les petits bateaux sympas qui partaient et revenaient toute la journée. 
 
Il faisait très chaud. Les gens aussi étaient chaleureux. L’après-midi, nous traversions le parc d’attraction où nous mangions du maïs bouilli ou de la glace… beaucoup de glace! 
 
Le soir, avant notre départ, j’ai vu un groupe d’Indiens qui chantaient et dansaient près de la plage. J’ai beaucoup admiré leur spectacle. 
 
Je peux donc dire que j’ai passé des jours inoubliables au bord de la mer. 
J’espère que vous lirez ma lettre. J’attends de vos nouvelles. 
 
Bien à vous, Luiza  
 
NOUVELLE N°18 de Mademoiselle Luiza Corîci, V-ième B, Collège National Ştefan Velovan– Professeur coordinateur : Maria Miflor (19.10.2012) 
 
Un papillon bleu blanc rouge sort du livre d’or et s’envole…  
 
LA SIRENE, referme le livre d’or 
Voilà qui nous en apprend un peu plus sur vos aventures, Roberto !  
 
ROBERTO, la rose à la main 
Enchanté de faire votre connaissance, Mademoiselle sirène.  
 
LA SIRENE, le livre d’or à la main 
Monsieur dauphin m’a beaucoup parlé de vous.  
 
ROBERTO, la rose à la main 
Puis-je savoir ce que je viens faire ici ?  
 
LA SIRENE, le livre d’or à la main 
J’avais envie de vous rencontrer.  
 
ROBERTO, la rose à la main 
Drôle d’endroit pour une rencontre !  
 
LA SIRENE, le livre d’or à la main 
A 20 mille lieues sous la mer, c’est le silence garanti !  
 
ROBERTO, la rose à la main 
J’espère que vous ne m’avez pas fait venir ici pour écouter le silence ? 
 
LA SIRENE, le livre d’or à la main 
Vos vacances se passent à merveille ? 
 
ROBERTO, la rose à la main 
Elles se déroulent le plus harmonieusement possible.  
 
LA SIRENE, le livre d’or à la main 
Comptez-vous reprendre votre voyage, mon ami ?  
 
ROBERTO 
Je ne pense pas !?… c’est-à-dire que je me plais bien sur mon île où j’y coule des jours paisibles.  
 
LA SIRENE, le livre d’or à la main 
J’ai parcouru le huitième chapitre de vos mémoires. J’avoue que je reste un peu sur ma faim.  
 
ROBERTO 
Je prépare la suite. 
 
LA SIRENE, le livre d’or à la main 
Vous ne pourrez pas poursuivre votre ouvrage correctement en restant oisif dans cette île.  
 
ROBERTO 
Mais enfin, que racontez-vous ? L’île de Sein est l’endroit idéal pour trouver l’inspiration.  
 
LA SIRENE, le livre d’or à la main 
L’appétit vient en mangeant, mon cher.  
 
ROBERTO 
Je ne vous suis pas très bien !?  
 
LA SIRENE, le livre d’or à la main 
La Salamandre larguera ses amarres demain matin à l’aube. Soyez au rendez-vous ? 
 
ROBERTO 
Je ne vois pas où vous voulez en venir ? 
 
LA SIRENE, le livre d’or à la main 
Vous embarquerez à bord de la goélette pour y écrire les nouvelles pages de votre histoire.  
 
ROBERTO 
Je n’ai pas l’intention de quitter la Bretagne. J’ai loué « le gîte du chêne vert » pour huit mois. Il n’est pas question que je rende les clés maintenant. 
 
LA SIRENE, le livre d’or à la main 
Autrement dit, ce n’est pas demain la veille que nous connaitrons la suite de vos aventures « Par-delà et là pour ». 
 
ROBERTO 
Bien sûr que oui. 
 
LA SIRENE, le livre d’or à la main 
Le chapitre 9 n’est-il pas sensé vous révéler le secret de l’harmonie ?  
 
ROBERTO 
En effet ! Comment le savez-vous ? 
 
LA SIRENE, le livre d’or à la main 
Je suis tombée sur votre brouillon l’autre jour qui semblait tracer les grandes lignes de votre future chapitre, or de nombreuses pages étaient blanches quand celle-ci n’était pas gribouillées. J’avais un mal fou à déchiffrer vos notes. Alors, j’en ai déduit que vous aviez à la fois le syndrome de la perte d’inspiration et celui de la page blanche. Ce qui fait beaucoup pour un seul homme.  
 
ROBERTO 
De quel brouillon s’agit-il ?  
 
LA SIRENE, le livre d’or à la main 
L’autre fois, en allant pêcher des écrevisses, vous avez jeté votre carnet de notes à la mer. 
 
ROBERTO 
Je vois que Monsieur le dauphin vous a bien renseigné. Eh bien oui, j’ai raturé les pages faute d’inspiration.  
 
LA SIRENE, le livre d’or à la main 
Il vous manque la substance essentielle pour achever le chapitre 9 et cette substance se trouve sur l’île des vents harmonieux.  
 
ROBERTO 
En ce moment, j’ai des poils qui poussent dans ma main.  
 
LA SIRENE, le livre d’or à la main 
C’est bien ce que je pensais, Roberto ! Vous avez chopé le syndrome de la flemme.  
 
ROBERTO 
Je suis vraiment mal en point, Docteur ?  
 
LA SIRENE 
Je vous suggère de faire le plein de vitamines avant de reprendre votre voyage.  
 
ROBERTO 
Qui ? Que ? Quoi donc ? 
 
LA SIRENE, dépose le livre d’or et frappe dans ses mains 
Vitamine A, B, C, D, E et F !!! 
 
C’est alors que le chevalet sur lequel repose une grande toile bleu azur apparaît dans la grotte… 
 
LARISA WONDERFULL PLUME (Sous les traits d’un papillon blanc), sort de la toile bleu azur avec un panier en osier rempli de fruits et légumes (oranges, pommes, bananes, radis, etc.) en récitant un poème à haute voix 
« Mon enfance est une source d’harmonie, 
Ressemblant à des fleurs de lys,  
Ou à de belles roses fleuries  
Et caressant comme une brise. 
 
C’est ainsi que j’aimerais demeurer, 
Un enfant espiègle et gâté, 
Sans craintes, éprouvant de l’amour 
Cherchant à faire du bien toujours. 
 
Je sais bien qu’un jour  
Mon enfance partira doucement. 
Un autre temps viendra, lentement :  
D’espoir, de lutte et d’amour. » 
Poème N°7 (L’enfance) de Monsieur Sebastian Pirpilica, V-e B, Collège National Ştefan Velovan – Professeur coordinateur : Maria Miflor (16.10.2012) 
 
ROBERTO, la rose à la main 
Mais que fais-tu là, Larisa Wonderfull Plume ?  
 
LARISA WONDERFULL PLUME (Sous les traits d’un papillon blanc), lui tend le panier en osier rempli de légumes et de fruits 
Je n’ai pas le temps de t’expliquer, Roberto. Surprise, surprize ! Bon appétit ! 
 
ROBERTO, se saisit d’une banane 
Mais enfin… je suis en vacances… enfin, je veux dire… j’étais en vacances… vraiment… c’est à ne plus rien y comprendre…  
 
LARISA WONDERFULL PLUME (Sous les traits d’un papillon blanc), lui tend le panier en osier 
Je ne suis pas venue toute seule. Figure-toi que Mihaela Wonder Plume m’accompagne également ! 
 
MIHAELA WONDER PLUME (sous les traits d’un papillon arc-en-ciel), sort de la toile bleu avec une plume d’or à la main 
« Mon cher Roberto, 
 
Je veux te dire que cet été j’ai réalisé mon rêve, j’ai peint les yeux de mon espoir : j’ai publié mon propre livre de poèmes intitulé « Les empreintes du coeur ».  
 
Le 15 août... un jour tant attendu et tant désiré, chargé d’émotions profondes que j’ai vécues au maximum. Ce fut un jour inoubliable quand j’ai compris que de toutes les étoiles, l’une était la mienne. Pourquoi ? Parce que c’était la date du calendrier, la bénédiction de mon âme, quand a eu lieu le lancement de mon volume de poésies.  
 
Je reconnais que la voie parcourue jusqu’à la cueillette de ce fruit a été longue, couronnée d’efforts et mille désirs, mais en suivant le cours naturel des choses, je suis arrivée au moment bien voulu : le lancement du livre.  
 
Si je disais que j’étais heureuse, je mentirais, certainement, car c’était quelque chose de plus : une ivresse totale de joie, amplifiée par les émotions, maintenue par les êtres chers qui y ont été présents, par les paroles qui tremblaient de ma bouche et les larmes qui coulaient sur mes joues, la source d’eau vive.  
 
Ce fut mon jour, quand j’ai laissé mon âme être heureuse et mes pensées que j’ai déposées aux pieds des lumières des réverbères sur le ciel de ma vie : ceux qui m’ont soutenu, m’ont aidé et ont permis à mon rêve de se concrétiser et de devenir réalité.  
 
Une bénédiction, c’est ainsi que j’aime appeler ce jour-là. Ce souvenir restera pour toujours dans mon âme pour illuminer mon futur et pour me donner du pouvoir et de la confiance de continuer sur ce chemin merveilleux. Que Dieu prenne soin de mon âme ! 
 
Voilà un tout petit moment de mes vacances d’été, mais toi, mon cher ami, comment as-tu passé tes vacances. Je suis impatiente de recevoir de tes nouvelles.  
 
Avec beaucoup d’amitié, Michelle. » 
NOUVELLE N°19 de Mademoiselle Mihaela Botezatu - Lycée Théorique “Anghel Saligny”, Cernavoda, Roumanie - Professeur coordinateur : Giovana Dinca (22.10.2012) 
 
 
 
LA SIRENE, se saisit du livre d’or  
Vous trouverez des réponses en vous rendant sur l’île des vents harmonieux.  
(Puis elle récite un poème à haute voix)  
« Je ne sais pas ce qu’est l’harmonie, 
Mais j’en ai entendu parler.... 
Je voulais apprendre 
Mais je n’ai pas réussi. 
D’un profond désir j’ai découvert  
Que j’ai souri, grâce à l’harmonie. 
Je veux espérer que je pourrai  
Faire d’autres choses de l’harmonie. 
Il ne faut pas être pressé 
Car l’harmonie n’est pas à trouver 
A tout prix. 
Il faut la sentir avec toute l’âme 
Et on saura alors le bon sens. 
Je ne veux pas donner une définition exacte, 
Mais ces vers me montrent 
Que j’ai trouvé une harmonie, 
Parmi ces mots sur le papier. »  
Poème N°8 (L’harmonie) - entre définition et sentiment - de Mademoiselle Bianca Stanciu, la X-ème B du Lycée Théorique « Anghel Saligny », Cernavoda, Roumanie - Professeur coordinateur : Giovana Dinca (22.10.2012) 
 
Le coquillage se referme ensuite sur elle… 
 
Larisa et Mihaela entraînent Roberto dans la toile bleu azur… 
 
Un nuage de fumée d’or envahit la grotte… 
 
 
FIN DE LA SCENE 9 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 10 
 
La nuit est tombée… 
 
La lune scintille dans le ciel… 
 
Miss Maryl (chapeau noir sur la tête) est assise sur une branche du chêne vert, perdue dans ses pensées… 
 
 
 
 
 
LA COLOMBE D’OR, apparait à hauteur de Miss Maryl en récitant un poème 
« Pour moi, 
Le coucher du soleil 
C'est très beau! 
Il représente l'amour, 
Le silence, 
La solitude, 
L'harmonie 
Et la couleur indigo! 
Les jeux de couleurs 
Sont fantastiques; 
A partir d'orange 
Jusqu'au rose 
...c'est unique! » 
Poème N°10 (L’ARC-EN-CIEL) de Mademoiselle Cecilia Răvăşilă, VIIeA.Lycee Technologique "Petre Mitroi" Biled/Timis/Roumanie - Prof. Corina Fenichiu (23.10.12)  
 
MISS MARYL (chapeau noir sur la tête), assise sur la branche du l’arbre 
Hein ? Quoi ? Que disais-tu ? 
 
LA COLOMBE D’OR, placée à hauteur de Miss Maryl 
Il finira bien par revenir. 
 
MISS MARYL (chapeau noir sur la tête), assise sur la branche du l’arbre 
Qui ça ? 
 
LA COLOMBE D’OR, placée à hauteur de Miss Maryl 
Roberto ne doit pas être très loin. Tu te fais du souci pour rien, ma fille.  
 
MISS MARYL (chapeau noir sur la tête), assise sur la branche du l’arbre 
Et si jamais il ne revient pas ? 
 
LA COLOMBE D’OR, placée à hauteur de Miss Maryl 
Tu sais bien qu’il n’est pas du genre à partir comme un voleur. 
 
MISS MARYL (chapeau noir sur la tête), assise sur la branche du l’arbre 
Depuis ce matin, je n’ai plus de nouvelles de sa part et cela m’inquiète. J’espère qu’il n’est pas parti en mer avec sa barque. Pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé de grave !  
 
LA COLOMBE D’OR, placée à hauteur de Miss Maryl 
Restons optimiste ! 
 
MISS MARYL (chapeau noir sur la tête), assise sur la branche du l’arbre 
Il n’a pas pour habitude de s’absenter aussi longtemps. 
 
LA COLOMBE D’OR, placée à hauteur de Miss Maryl 
Mon petit doigt me dit qu’il est allé te chercher une surprise à 20 mille lieues sous la mer. 
 
MISS MARYL (chapeau noir sur la tête), assise sur la branche du l’arbre 
Il n’est pas prêt de remonter à la surface de l’eau.  
 
LA COLOMBE D’OR, placée à hauteur de Miss Maryl 
Mais si, mais si. Tu dois rester confiante. 
 
MISS MARYL (chapeau noir sur la tête), assise sur la branche du l’arbre 
Merci de me remonter le morale. Et maintenant, si tu veux bien me laisser seule, s’il te plait. 
 
LA COLOMBE D’OR, placée à hauteur de Miss Maryl 
Tu comptes rester sur l’arbre encore longtemps ? 
 
MISS MARYL (chapeau noir sur la tête), assise sur la branche du l’arbre 
Jusqu’à l’aube s’il le faut. 
 
LA COLOMBE D’OR, placée à hauteur de Miss Maryl 
Que dirais-tu si on allait rejoindre le bonhomme de neige et tous nos petits amis dans le gîte ? On pourrait organiser une petite veillée en leur honneur, qu’en penses-tu ? 
 
MISS MARYL (chapeau noir sur la tête), assise sur la branche du l’arbre 
Tout le monde dort à l’heure qu’il est. 
 
LA COLOMBE D’OR, placée à hauteur de Miss Maryl 
J’aperçois le bonhomme de neige dans la cuisine qui sert la soupe à Anabella.  
 
MISS MARYL (chapeau noir sur la tête), assise sur la branche du l’arbre 
Non merci, je n’ai pas faim.  
 
LA COLOMBE D’OR, placée à hauteur de Miss Maryl 
Bon… ben… bonne chance pour la suite !  
 
MISS MARYL (chapeau noir sur la tête), assise sur la branche du l’arbre 
Bonne nuit ! 
 
LA COLOMBE D’OR, placée à hauteur de Miss Maryl, lui tend un poème 
Mais avant de partir, j’aimerais te remettre ce petit message. Sans doute réussira-t-il à te convaincre des bienfaits de l’harmonie. Bye, bye ! Rendez-vous à plus tard !  
 
La colombe d’or s’envole en répandant derrière elle de la poudre d’or…  
 
MISS MARYL (chapeau noir sur la tête), assise sur la branche du l’arbre, lit le poème à voix haute 
« Je suis une larme errante dans le monde, 
Je vois toujours par les yeux profonds 
Car je suis l’empreinte de la vie, 
Je veux créer partout le goût de l’harmonie. 
Je suis née d’un océan sans horizon, 
J’ai peint ma route avec un bon crayon, 
Avec une gomme, j’ai essuyé tous les soucis 
Parce que j’ai voulu sentir de l’harmonie. 
J’ai habillé la tristesse sans des regrets 
Et autre fois la joie, sans des secrets, 
J’ai dépassé les pièges avec euphorie, 
Car j’ai trouvé le sens de l’harmonie. 
Mais que signifie trouver l’harmonie ? 
Pourquoi en avons-nous besoin dans la vie ? 
Est-elle notre sœur aimée, notre beau vêtement  
Ou est-elle notre but le plus saint ? 
Mes chers, je veux vous dire sincèrement 
Que l’harmonie est, sans doute, l’ange croyant ; 
Elle peut unir le bien et le mal, 
En faisant de nos cœurs un paradis floral. 
Elle est la paix, l’amour, la plus grande joie, 
Elle est si fine, si brillante comme la soie ! 
Sans elle nous ne pouvons pas apprécier la vie, 
Elle est notre mère, elle est l’harmonie ! 
Poème N°9 (L’harmonie) de Mademoiselle Mihaela Botezatu Alexandra, la XII-ème B du Lycée Théorique “Anghel Saligny”, Cernavoda, Roumanie - Professeur coordinateur : Giovana Dinca (22.10.2012) 
 
Peu après, Miss Maryl se métamorphose en papillon violet (Sous les traits de Butterfly Girl)…  
 
Le chapeau noir tombe de l’arbre… 
 
FIN DE LA SCENE 10 
 
FIN DE L’ACTE 1 
 
 
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EPILOGUE 
 
Le lendemain à l’aube… 
 
Butterfly Girl (Papillon violet) repose toujours sur la branche de l’arbre au pied duquel repose le chapeau noir… 
 
ANABELLA (Chatte rose gris), surgit en bas de l’arbre et ramasse le chapeau noir 
Mais l’on dirait que quelqu’un a perdu son chapeau. 
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet), assise sur la branche 
Que fais-tu là, Anabella ? Tu étais sensée repartir avec le bonhomme de neige, ce matin à l’aube. 
 
ANABELLA (Chatte rose gris), en bas de l’arbre, le chapeau noir sur la tête 
Le bonhomme de neige a disparu à mon réveil. Je ne sais plus trop où aller maintenant que je suis toute seule.  
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet), assise sur la branche 
Il va falloir trouver une solution avant que Roberto ne réapparaisse. C’est temps-ci, il est occupé à écrire ses mémoires… je ne pense pas qu’il sera ravi de t’avoir entre ses pattes ?! 
 
ANABELLA (Chatte rose gris), en bas de l’arbre, le chapeau noir sur la tête 
Roberto n’est pas encore arrivé ? 
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet), assise sur la branche 
Toujours pas. 
 
LA COLOMBE, surgit des airs  
Bonjour, les filles ! Comment allez-vous ? Beau temps, vous ne trouvez pas ? 
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet) 
Te voilà enfin, Mademoiselle colombe ! Roberto te cherche partout depuis 24 heures.  
 
LA COLOMBE, se pose sur la branche de l’arbre 
J’ai dû m’absenter pour des raisons personnelles. 
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet) 
Il s’est inquiété toute la journée d’hier pour toi. Depuis qu’il est parti à ta recherche, nous n’avons plus de ses nouvelles. 
LA COLOMBE, se pose sur la branche de l’arbre 
Et tu voudrais m’en faire porter la faute ? Eh bien, vois-tu, ma belle, « mon petit doigt me dit qu’il ne va pas tarder à réapparaitre dans son bel habit de lumière. Bientôt, les joyeux Compagnons Balladins vont embarquer avec lui à bord de la Salamandre afin de se rendre dans une île harmonieuse au milieu de l’océan pour y faire moult rencontres, et parmi celles-ci : la fille à la voix de velours, le guerrier de lumière ou encore le prince des étoiles, la fille aux cheveux d’or, la reine aux yeux de cristal, et tant d’autres amis qu’il nous reste à découvrir. 
 
ANABELLA (Chatte rose gris), en bas de l’arbre, le chapeau noir sur la tête 
Eh bien, tant mieux ! Ça manquait un peu d’action par ici. 
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet) 
Je ne sais pas si tu vas pouvoir le suivre, Anabella ? 
 
ANABELLA (Chatte rose gris), en bas de l’arbre, le chapeau noir sur la tête 
Si Roberto m’accepte avec lui, je me ferai toute petite. C’est promis ! 
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet) 
On verra bien. 
 
LA COLOMBE, se pose à côté de d’Anabella 
En attendant son retour, que dirais-tu d’un vol plané au-dessus de la mer, Anabella ? 
 
ANABELLA (Chatte rose gris), grimpe sur le dos de la colombe, le chapeau noir sur la tête 
Excellente idée ! Youpi ! 
 
LA COLOMBE 
C’est beau la vie ! 
 
La colombe s’envole avec Anabella dans les airs et plane au-dessus de la mer… 
 
Butterfly girl s’envole à son tour et rentre dans la maison… 
 
Le chevalet sur lequel repose la toile bleu azur apparaît près du chêne… 
 
Roberto sort de la toile avec sa rose à la main… 
 
Le chevalet disparait ensuite… 
 
MISS MARYL, sort de la maison aux volets bleus 
Vous voilà enfin, Roberto ! Je me suis fait du souci toute la nuit. 
 
ROBERTO, se dirige vers elle avec sa rose à la main 
Il ne fallait pas vous en faire, voyons. C’est qu’il m’est arrivé une aventure incroyable à 20 mille lieues sous la mer….  
 
MISS MARYL 
Et que vous y avez croisé le regard de la reine des sirènes.  
 
ROBERTO, sa rose à la main 
J’ai fait bien plus que croiser son regard, j’ai eu la chance de m’entretenir avec elle. 
 
MISS MARYL 
Vraiment ? 
 
ROBERTO, sa rose à la main 
L’entretient a eu lieu dans un coquillage géant. 
 
LA LICORNE, surgit à ce moment, entraînant derrière elle le carrosse d’or 
En route, mon ami ! Tu lui feras ton numéro une autre fois. Une magnifique goélette à trois mât nous attend de l’autre côté de l’île. Le temps est venu pour toi de mettre les voiles. 
 
ROBERTO, la rose à la main 
J’aimerais prendre quelques affaires de rechanges avant de partir. 
 
LA LICORNE 
Ta valise est prête ! J’ai mis tes effets personnels dans une grosse malle.  
 
ROBERTO, la rose à la main, aide Miss Maryl à grimper dans le carrosse 
Un instant ! Où est passée ma colombe ? J’aimerais lui offrir cette rose.  
 
MISS MARYL 
Elle est rentrée à la maison ce matin. 
 
LA LICORNE 
Je l’aperçois au loin dans les nuages ! Je crois bien qu’elle s’est envolée pour une île lointaine !? Tu lui remettras la rose plus tard ! 
 
ROBERTO, la rose à la main, aide Miss Maryl à grimper dans le carrosse 
L’île des vents harmonieux, c’est bien ça ? 
LA LICORNE 
On ne peut rien te cacher, mon coco !  
 
ROBERTO, la rose à la main, aide Miss Maryl à grimper dans le carrosse 
Mettons les voiles au plus vite ! Notre destinée nous rappelle ! 
 
La licorne tire le carrosse avec Roberto et Miss Maryl à son bord… 
 
FIN DE L’EPILOGUE 
 
 
 
 
 
 

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Modifié en dernier lieu le 16.01.2013
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